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Histoires Expatriées | Les Relations Sociales

Si je devais choisir un synonyme pour l’expatriation, je dirais sans aucun doute: Adaptation !

Changer de pays, c’est changer beaucoup de choses. Une fois les choses évidentes accomplies, trouver un logement, trouver un travail, régler les papiers administratifs, trouver son médecin, son garagiste et son dentiste, on peut enfin s’asseoir dans son canapé et souffler.

Et puis vient la phase du tourisme, on veut découvrir sa ville, sa région, participer aux événements organisés par la ville. On est excités, très occupés, chaque weekend on baroude, l’appareil à la main, on ne rate rien, on photographie tout.

Même si tu as le meilleur compagnon de la planète à tes côtés, à un moment donné, il va te manquer quelque chose. Ta vie sociale en prend un grand coup. Loin de tes repères et de ton entourage, famille et amis te manque. L’expatriation t’apprend à réagir et à rebondir et sans forcément t’en rendre compte, tu te mets la pression pour te créer un cercle d’amis.

Tu dois sûrement être d’accord avec moi, il est difficile de se faire des amis à l’âge adulte alors à l’étranger, je te laisse imaginer ! Il y a beaucoup de différences: culturelles, linguistiques, religieuses et j’en passe. Même pour les sujets comme la culture, le sport, la politique, on rame car nous n’avons pas les mêmes références. Alors, à l’étranger, si tu veux te socialiser, il faut dépasser toutes ces barrières. Tu développes des qualités comme la curiosité et l’ouverture d’esprit. Et puis petit à petit tu te lis d’amitié mais ça reste très fragile.

Lorsque je vivais à Montréal, j’ai exclusivement fait des amis lorsque je prenais des cours d’anglais. En fin de cycle, nous sommes restés en contact, et puis à peine un an après, je suis partie pour l’Alberta.

En Alberta, il a fallu repartir de zéro, et le plus complexe a été de nouveau la vie sociale. Pour ma part, j’ai gardé contact avec un ou deux collègues pour chacun de mes boulots, plus quelques amis de Mr Pain d’épice et ça nous va très bien ! On comprend vite qu’il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité, pas le temps de gérer le drama des gens ! 🙂

Il ne faut pas oublier, que le Canada est un pays d’immigration, il y a des centaines de nationalités qui se côtoient tous les jours à l’école comme au travail. Une fois les journées respectives de chacun terminées, on retrouve beaucoup de communautarisme pour la vie sociale, les familles se lient d’amitié avec d’autres familles de même origines.

Pour ma part, j’évite le communautarisme, dans mon entourage je ne côtoie ni de Français ni de Marocains, je privilégie l’international en partageant fièrement ma culture et surtout ma cuisine autour de bons repas bien conviviaux.

« Cet article participe au RDV #HistoiresExpatriées organisé par le blog L’occhio di Lucie – Ce thème a été proposé par la marraine du mois de septembre, Kenza du blog Cups of English Tea

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