Très active sur les réseaux sociaux, je communique régulièrement avec ma communauté et ceux que je Follow. Une tendance que j’ai remarquée depuis le début de cette épidémie, c’est le nombre de français qui quittent le Canada. Est-ce dû au COVID ? À la crise économique ? ou bien une pure coïncidence qu’ils partent tous les uns après les autres… Plusieurs raisons ont poussé ces français à quitter le Canada et parfois malgré eux. J’ai souhaité réunir leurs retours suite à la série de témoignages qui a du succès sur le blog. Cela permet d’avoir une vision encore plus globale. L’immigration n’est pas chose facile, on ne cessera de le répéter et, rentrer chez soi ou pour un autre pays n’est pas synonyme d’échec. Découvrons ensemble les motivations de chacun sur leurs retours.
À lire ou à relire: Témoignages d’immigrés français installés au Canada depuis plus ou moins longtemps.
Depuis quand y songez-vous ? Qu’est-ce-qui vous a motivé à rentrer ? Avez-vous préparé votre retour ? Qu’est-ce-qui va vous manquer au Canada ? Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment ?
Severine alias sev.andthecity sur Instagram a vécu 3 ans à Montréal, QC
« Au moment de mon départ (en juillet 2020), j’étais en permis fermé et, mon dossier de RP est toujours en cours (encore un an d’attente). Les processus d’immigration et les délais me faisaient déjà perdre un peu espoir et, étaient source de stress, toujours dans l’attente et dans l’incertitude.
Le confinement est arrivé et, comme la plupart d’entre nous, je me suis retrouvée seule, loin de mes proches. La situation étant de plus en plus anxiogène, il était difficile vers la fin de rester positive, même si comme on le répétait souvent “ça va bien aller”. Je suis pourtant de nature optimiste, mais je l’ai très mal vécu. J’ai des proches à risques et je me disais que s’il arrivait quelque chose, je ne serais pas là à temps, et je ne pourrais pas prendre un avion de suite.
En parlant avec des amis expatriés et, ayant travaillé dans le domaine médical, j’ai remarqué que la santé est un gros point noir au Québec. Quand tout va bien c’est ok, mais sinon c’est déjà plus compliqué. C’est aussi un des points qui m’a poussé à partir.
J’ai pris la décision de rentrer. En faisant la liste des pour et des contre, je me suis rendue compte que j’aimais cette ville, et que je m’y sentais bien, mais qu’il me manquait mes proches pour l’être encore plus. La pandémie a aussi accéléré ma décision de rentrer.
Je ne dirais pas actuellement que je regrette ma décision, je l’ai voulu. Montréal sera toujours une très belle parenthèse de ma vie, et il est certain que j’y retournerai et, que j’en garderai d’excellents souvenirs (l’automne et ses couleurs, les décors d’halloween, la neige et le froid…). »
Severine
Wendy alias homemilesaway sur Instagram a vécu 21 mois à Montréal, QC
« Au début, notre retour était prévu pour le mois d’octobre 2020. Notre PVT se termine en septembre et on voulait rester un mois de plus pour voyager. Puis, on a perdu une proche qui était expatriée avec nous. La décision s’est prise tout de suite de rentrer en France, c’était vraiment un besoin. Donc on a pris la décision début mai, et notre retour s’est vite planifié pour fin juin. On voulait attendre la fin du confinement, et quand même avoir du temps pour tout préparer et profiter un minimum.
Nous avons donc eu le temps de préparer et d’envoyer le cargo, d’aller au consulat pour le changement de résidence, de prendre les billets, etc. On a aussi pu prendre 10 jours pour faire le tour de Montréal et de nos endroits favoris, c’était très important pour nous. On est rentré depuis le 24 juin, alors ce qui me manque le plus après 3 mois, c’est Montréal déjà. La ville me manque, ma vie là-bas aussi. Je travaille encore pour mon entreprise canadienne donc j’ai encore cette partie reliée mais le reste me manque beaucoup. La mentalité, les gens, mon quartier, tout ça !
Je pense que je ne me rendais pas compte à quel point j’étais épanouie là-bas.
Avec le recul que j’ai maintenant, j’aurais aimé tenter la résidence permanente (c’était tendu niveau timing). Même si je sais pertinemment que sur le moment nous en étions incapables. C’était au-dessus de nos forces. Maintenant, je sais que la route va être longue pour revenir mais on fera les démarches nécessaires !
Et sinon, je pense que j’ai vécu l’une des plus belles expériences de ma vie. Je sais désormais que Montréal aura toujours un bout de mon cœur, et que pour l’instant, c’est là-bas que j’ai envie de vivre. On va commencer à chercher un travail en France, un logement et à reprendre à zéro notre vie ici donc on se laisse aussi du temps pour apprécier de nouveau notre pays ! »
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Wendy
Marion alias Dreamtravel21 sur Instagram a vécu 21 mois au Canada
« Je m’appelle Marion, j’ai 25 ans et je reviens de deux ans de PVT à travers le Canada, entre l’est et l’ouest, Montréal et Vancouver ! Le Canada a été pour moi, une belle surprise et je recommande cette aventure incroyable.
J’ai passé la première année à Montréal. Comme beaucoup de français, j’ai posé mes valises à 23 ans, en terrain presque connu pour ne pas trop sortir de ma zone de confort. Très vite, j’ai eu envie d’en découvrir plus du Québec et de l’Ontario.
Quand on me demande si j’ai préparé mon retour, la réponse est oui et non. Quand je suis arrivée au Canada, je ne savais pas où j’allais et ce que j’allais y faire. Même si je fonce parfois sans savoir, j’avais quand même pris une date de retour un an après. Au bout d’un an donc, ma famille me manquait alors j’ai décidé de faire une petite pause en France. J’y suis restée 3 mois.
Montréal me manquait oui, mais j’avais envie de profiter de ma dernière année de PVT en me challengeant davantage. Me voici à Vancouver, de l’autre côté du Pacifique pour 9 mois. Là encore, le billet de retour est prévu juste avant la fin de mon PVT. Alors même si on peut croire que mon retour était programmé, je me suis quand même laissé le temps de voir si je me plaisais dans ces deux villes. Un billet retour ne change rien si tu te sens vraiment bien dans un pays.
Le Canada est un pays magnifique et comme je le dis souvent, je ne regrette rien mais j’ai aussi compris ce qu’il m’y manquait. Outre mes proches qui me manquaient énormément, la principale cause de mon retour dans mon sud adoré, c’est tout simplement la météo. Il faut savoir que je suis arrivée au Canada avec une idée trop idéalisée. Quand on écoute beaucoup de personnes, qu’on lit des témoignages, qu’on regarde des documentaires, j’ai cru tout simplement que le Canada était le pays de rêve, et justement quand je suis arrivée à Montréal, j’ai été quelque peu déçue. Le Canada comme la France a ses qualités et ses défauts et c’est quand tu vis dans le pays que tu te rends compte par toi-même.
Malgré ça, le Canada m’a enrichi de belles rencontres et d’émerveillements quotidiens qui resteront gravés en moi. La famille de pvtistes que j’y ai rencontré est ce qu’il me manque le plus ici en France. Planifier, chaque jour de repos, une activité, me manquera aussi ou peut-être me poussera à adopter cette méthode ici pour ne pas sombrer dans une routine qui sait ?
Au final, la seule chose que je sais c’est que si je devais repartir au Canada et recommencer ces deux années, je n’y changerais rien, car j’ai vécu les deux plus belles années de ma vie. »
Marion
Chloé alias voirlemondeavecnous sur Instagram a vécu 21 mois à Montréal, QC
« Je m’appelle Chloé, et j’étais installée à Montréal depuis le 18 octobre 2018. J’avais pour but de faire ma demande de résidence permanente en Colombie britannique, mais le COVID en a décidé autrement. Je devais partir vivre en Colombie britannique en janvier puis le COVID a commencé à arriver, j’ai donc lancé ma RP au Québec quitte à partir ensuite. En avril 2020 j’ai perdu mon job suite au COVID j’ai donc reçu mon CSQ non valable pour perte d’emploi 😢.
J’ai donc commencé à réfléchir à rentrer. Et j’ai pris mon billet d’avion fin mai pour partir fin juillet car il y a mine de rien beaucoup de choses à préparer pour un retour (cargo, vendre voiture ou autre, papier consulat, papier pour les animaux, etc).
Depuis que je suis rentré en France, ce qui me manque le plus au Canada, c’est la mentalité des gens, leur gentillesse, le peu de cas de COVID et le fait que les gens respectent les choses. La France c’est vraiment le pays de la contradiction… c’est fou de vouloir à ce point ne pas écouter les recommandations quand on voit le nombre de cas qu’il y a actuellement …
Si c’était à refaire, je ne l’aurais pas fait. Je ferai plutôt tout ce que je peux pour y rester et je m’écouterai surtout plus. Je ne regrette pas d’être rentrée ou du moins je ne le regrette plus, car j’ai de nouveaux projets qui me font vibrer, mais l’adaptation a été dur au début. »
Chloé
Sylvie a vécu 14 mois à Ottawa
« Cela faisait un an que nous étions arrivés au Canada et avions eu un refus de RP car le dossier avait été annulé pour cause d’un document manquant
Mon employeur était ok pour faire une mobilité francophone, démarche entreprise depuis Mai mais au mois d’Août, rien n’était encore résolu. Le temps passant, il devenait urgent de trouver une solution car mon permis se terminait fin Octobre et nous avions eu tellement de déboires administratifs depuis le départ qu’il fallait anticiper dès à présent une possibilité de retour.
Dès Août j’ai commencé à faire les démarches auprès des déménageurs.
En Septembre, voyant que rien ne se débloquait nous avons pris la décision de rentrer pour les vacances de la Toussaint et tout s’est enchaîné très vite. Vente des meubles, préparation des cartons et achats des billets.
J’ai entrepris des démarches de recherches d’emploi à distance et avant même de prendre l’avion j’avais déjà l’assurance d’un nouveau poste en rentrant en France.
Bientôt un an que nous sommes rentrés et très honnêtement rien ne me manque. Avec le recul nous aurions dû partir avec la RP directement, mais le résultat aurait été le même car, si lors des voyages exploratoires j’ai beaucoup apprécié, je n’ai pas du tout aimé y vivre. Cela reste néanmoins une bonne expérience car la réalité c’est que l’herbe n’est pas plus verte et que nous sommes chanceux de vivre en Bretagne! L’air iodé, les vraies relations, la bonne nourriture, les loisirs abordables, les paysages à couper le souffle! Je pense qu’il fallait peut être partir pour encore plus s’en rendre compte! »
Sylvie
Et puis.. je ne pouvais pas ne pas inclure Johanna et Pauline, deux ex-expat au Canada installées en Angleterre depuis un an.
Pauline et son compagnon Jordan alias soifdevoyages sur Instagram sont installés à Sheffield au Royaume-Uni depuis Octobre 2019, ils vont bientôt souffler leur premiere bougie pour leur un an chez les anglais.
Depuis quand songiez-vous à votre retour ? À vrai dire, on n’a pas eu à y songer. On est arrivé au Canada dans le cadre du PVT, et on venait déjà dans l’optique de rester seulement 2 ans là-bas. C’est exactement ce qu’on a fait puisqu’on est resté pile poil 2 ans au Québec.
Qu’est ce qui vous a motivé à immigrer vers un autre pays ? Après la première année à Montréal, on avait déjà notre petite routine. On avait une vie plus que géniale, un travail épanouissant, plein d’amis, on voyageait régulièrement à travers le Québec. C’était vraiment la vie de rêve ! Mais du coup, on avait plus trop de challenge personnel à réaliser. C’est pourquoi on a voulu quitter cette vie de rêve pour repartir à l’aventure en Angleterre. C’est sûr que quand on immigre ailleurs, on sait ce qu’on quitte, mais on ne sait pas ce qu’on va avoir ! C’était un gros risque à prendre et on l’a pris ! 😉
Avez-vous préparé votre retour ? Oui complètement ! Je suis du genre super organisée alors j’avais fait ma petit check-list de toutes les choses administratives à faire avant de partir. Ça m’a bien aidé et on a pu quitter le Québec sans être en stress d’avoir oublié de faire un truc.
Qu’est ce qui vous manque le plus au Canada ? Outre les amis et ma famille québécoise, je pense de suite à la culture québécoise ! Le fait que tout le monde se fasse confiance, le fait qu’on puisse laisser quelque chose dehors sans se le faire voler. C’est vraiment ce côté bienveillant et le civisme des québécois qui me manque le plus !
Comment vous sentez-vous en Angleterre ? Les 3 premiers mois ont été très difficiles pour moi. Le choc culturel entre l’Angleterre et le Canada est….. énorme ! Aussi, j’ai réalisé combien la météo avait un impact sur mon moral ! Nous sommes arrivés en octobre, le mois le plus pluvieux de l’année. Autant dire que l’hiver n’était pas aussi merveilleux qu’au Québec haha! Mais dès le printemps, ça allait beaucoup mieux. J’aime beaucoup Sheffield et le Royaume-Uni en général. C’est un pays riche en histoire, en patrimoine, et j’adore ça ! Par contre, s’il y a un truc avec lequel j’ai du mal (et pas des moindres !), c’est la culture anglaise ! Finalement, on se rend compte combien la culture anglaise est trop différente de notre culture à nous. Du coup c’est certain qu’on fera pas notre vie en Angleterre, même si ça reste un pays génial !
Pensez-vous revenir au Canada un jour ? Oui très certainement. On a tous les deux beaucoup d’opportunités professionnelles là-bas. On souhaite juste profiter d’être jeune pour bouger encore (et ne pas « s’encrouter” au Québec). Mais si un jour l’envie nous prend et que l’occasion se présente, on y retourne sans hésiter !
Pauline
Johanna alias Jocanfly sur Instagram a vécu 2 ans au Canada en PVT entre le Yukon, la Colombie-Britannique et le Quebec. Elle vit à Londres depuis tout juste un an.
Depuis quand songiez-vous à votre retour ? Plusieurs mois avant la fin de mon PVT, je me suis demandée si j’avais envie de rester car je devais absolument commencer la préparation du visa de travail qui devait me faire rester sur le long terme dans le Pays. J’ai longtemps pesé les Pour et les Contre. Je me suis prise la tête de nombreuses fois à changer d’avis sans cesse. Rester pour la sécurité ? Rester pour le confort du travail et du budget tout en sachant que je n’appréciais pas forcement la ville dans laquelle je vivais ? Oui j’adore le Canada, j’aime le Québec mais me voyais-je y vivre ? Toute ma vie ? Voulais-je prendre le risque de tout quitter et recommencer une nouvelle vie ? On m’avait pourtant offert un permis de travail avec l’employeur que j’avais depuis un an a Montréal. J’ai pris la décision de partir définitivement du Canada 4 mois avant mon départ en Août 2019, soit trois mois après la fin de mon PVT.
Qu’est ce qui m’a motivé à immigrer dans un autre pays ? Comme dit précédemment j’aime le Canada. J’ai adoré chaque instant de mon PVT. Au Yukon, en Colombie-Britannique, au Québec. Mais me voyais-je continuer à vivre loin de ma famille ? Loin de mon groupe d’amis ? J’ai vécu deux décès lors de mon aventure et je n’ai pas pu revenir en France car les billets étaient chers. Il faut un certain budget quand on veut voyager à l’extérieur du Pays (ou même à l’intérieur). Je ne peux pas concevoir de vieillir loin de ma famille. De rater des moments où je DEVAIS être là. J’ai une petite sœur qui vient de fêter ses 15 ans à l’heure où je vous écrit ces lignes. Quand je l’ai quitté en 2017, elle avait 11 ans. 3 ans presque à ne pas la voir grandir et devenir la jeune adolescente qu’elle est aujourd’hui. Le temps passe tellement vite ! On ne profite jamais assez de ceux qu’on aime !
Je me souviens même d’avoir presque pas pu rentrer pour Noël car les billets d’avions étaient tellement cher pour la France… Des moments comme ça qui font réfléchir aux besoins de partir. Aux besoins de se rapprocher. Montréal ne me convenait pas. Je n’ai jamais vraiment accroché à cette ville malgré le fait que j’y suis restée un an. Un manque d’intérêt, d’histoire, d’accès à la culture. Je me suis rendue compte seulement quand j’étais au Canada de combien l’Europe pouvait me manquer ! Ces ethnies différentes. Son histoire riche. Ses paysages. Son architecture. La facilite d’y voyager.
Avez-vous préparée votre retour ? Dès que j’ai su que j’allais partir, j’ai commencé à regarder les offres d’emplois. J’ai commencé à envoyer mon CV, à m’inscrire à des groupes facebook, à me renseigner sur les logements. J’ai eu beaucoup de chances de pouvoir passer des entretiens vidéos depuis Montréal pour des jobs à Londres. Je ne partais pas dans un endroit inconnu. J’avais déjà vécu dans cette ville. Je connaissais l’Angleterre. Ma peur la plus grande était de ne pas trouver de job qui me ferait vivre convenablement alors que je n’ai eu jamais de soucis d’argent au Canada. Je ne voulais pas regretter mon départ. Heureusement, j’ai des amis qui vivent à Londres et qui m’ont beaucoup aidé à préparer mon installation.
Qu’est ce qui vous manque le plus au Canada ? Être Guide de chiens de traîneau, guide d’observation de baleines, vivre dans de grands espaces, vivre l’hiver canadien, me réveiller, sortir de ma tente, admirer le lever du soleil en haut d’une montagne. D’en prendre plein la vue. Rencontrer des voyageurs des quatre coins du monde. Être émue devant une famille d’Orques qui passe a coté de mon bateau. Voir des tonnes de grizzlis. Ne penser à rien. Ne plus réfléchir. Bref vivre d’AVENTURES tout simplement. De profiter sans savoir ce que me réserve le jour suivant. C’est ce que représente un PVT au Canada. Chaque moment compte !
Comment vous vous sentez en Angleterre ? Je suis arrivée en Août 2019 directement depuis le Canada et je me sens bien. J’ai l’impression d’avoir retrouvé mes marques. Je suis enfin posée après tant de voyages. 5 ans que j’ai quitté la France. Je revois mes amis, je vois ma famille assez souvent. J’ai un travail stable (que j’ai trouvé une semaine après mon arrivée ) dans lequel je gagne bien ma vie et qui me permet de continuer à voyager. Je vis avec un de mes amis dans un quartier que j’aime beaucoup. Je ne peux pas prédire ce que me réserve l’Angleterre mais je profite du moment présent malgré la situation actuelle avec le virus. Je ne peux pas dire si je serais encore ici dans 5 ans mais je suis satisfaite et je ne regrette en aucun cas mon départ du Canada.
Pensez-vous à revenir un jour au Canada ? Oh que oui ! Mais seulement pour des vacances. J’ai déjà bien hâte de revenir au Yukon pour voir mes amis et revivre cette aventure que j’ai vécu si fortement dans ce beau territoire !
Johanna
Si vous souhaitez à votre tour témoigner et rejoindre cette belle série de témoignage, n’hésitez pas à m’envoyer un message en privé sur mon Instagram. À très vite pour un prochain témoignage d’expatrié français !
Ferdy ♡